Cette fois notre guide n'est pas au rendez-vous de 8h ... Après une heure d'attente où nous aurons le temps de marchander quelques sweatshirt de foot pour les garçons (comme c'est original !) nous décidons de déménager d'hôtel, on verra bien ensuite.
Pour aller dans ce nouvel hôtel, il faut traverser le village et le marché des pêcheurs de St Louis. Soit-disant pittoresque et à ne pas manquer d'après le guide du routard ! Comment peut-on s'extasier devant une telle misère, ça me dépasse.
De pauvres cahutes dans lesquelles s'entassent des familles entières, des centaines d'enfants jouant dans les immondices en mâchant des restes de poissons, des gamins mendiants sous la coupe de marabouts douteux, des poissons qui sèchent sur des claies le tout dans une cohue indescriptible où l'on manque à chaque mètre d'écraser enfants, moutons, chiens, handicapés difformes et autres êtres vivants ... Il paraît que la densité de population dans ce quartier est la même qu'à Calcutta ! Curieusement ça ne sent pas mauvais, ça sent fort le poisson mais pas mauvais !
Bref on s'installe à l'hôtel ou Ababakar nous rejoint vers 11h, s'étant couché à 5h du matin pour l'anniversaire d'un copain.
En route pour le Djoudj, réserve naturelle genre Camargue (ou delta de l'Ebre!) à 80 km de St Louis à la frontière Mauritanienne. 30 km de piste africaine typique en latérite rouge où nous verrons quelques troupeaux de phacochères qui mettent dans l'ambiance. Ensuite une heure et demi en pirogue. Une navigation amusante quand on se trouve au milieu de milliers de pélicans. Mais à part les pélicans, un ou deux phacochères et un varan, on ne voit pas grand chose, c'est pas la saison ...
Retour un peu fatigant à St Louis, notre guide dors dans la voiture. Il nous a invité à déjeuner chez lui en fin d'après midi. C'est sympa et on discute pas mal avec ses cousins en buvant le thé à la menthe. Retour à l'hôtel et nuit assez bonne à part les moustiques.
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